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Retour sur antenne : Basquiat Soundtracks sur Fip

Basquiat Soundtracks, du Be-Bop au Hip-Hop sur Fip
Basquiat Soundtracks, du Be-Bop au Hip-Hop © Radio France

Basquiat Soundtracks de FIP, l’ange noir

Cette semaine Retour sur Antenne vous emmène à New-York dans l’effervescence des années 80 à Manhattan où la vitalité artistique règne et où les clubs se multiplient. Basquiat Sountracks, du Be Bop au Hip Hop, est une série passionnante de 4 fois une vingtaine de minutes à réécouter sur le site de FIP et l’appli de Radio France.

Un podcast de Denis Soulas et Susana Poveda, programmation musicale de Mathieu Durand et mixé par Dimitri Paz. Une plongée libre et sauvage dans la vie musicale d’un des membres du Club des 27, les artistes légendaires morts à 27 ans, Basquiat un artiste surdoué qui s’est brulé les ailes sur l’autel des abus de l’époque et dont son amie Suzane dira "c’est quand même un noir qui fait de la peinture !" à une époque où seuls les blancs sont exposés.  

Une pléiade d’intervenants rythme cette série, Maripol, styliste, photographe, amie de JM Basquiat et productrice du film Downtown 81 ; Agnès B, styliste et collectionneuse d’art ; Avram Fefer, saxophoniste de jazz ; Elliott Murphy, musicien de Greenwich Village et Vincent Bessières, journaliste et commissaire de l’exposition Basquiat Soundtracks à la Philharmonie de Paris (à voir jusqu’au 30 juillet) et accompagnés des archives de l’INA.

Ce podcast, hyper bien dosé et produit, lève le voile sur cet artiste emblématique. Le poète de rue, pionnier de la mouvance underground, nourri de jazz dès son plus jeune âge, surtout de Be Bop qu’il affectionne particulièrement, dont son père dira "l’oreille écoutait quand la main dessinait". Basquiat mixe dans les clubs de Manhattan, monte le groupe Gray, produit un album de rap. De fait, la musique sera un carburant indissociable de son geste artistique. Il incorpore également le Hip Hop naissant, son rythme, son mouvement, son énergie à son œuvre, le classique aussi, Beethoven, La Callas, Hendrick, Charlie Parker ou Public Enemy,... Tous sont autant le terreau que la pulsion créative de Basquiat. Le 12 août 1988, 3 000 disques sont retrouvés dans son loft du 54 Great Jones Street à New York non loin de son corps gisant.

Basquiat Sountracks, du Bee Bop au Hip Hop, une comète s’est tue.

► Le podcast à retrouver sur fip.fr 

► La bande annonce du documentaire Downtown 81 sur et avec Basquiat 🔽

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