Journaliste d’investigation pakistanais, Taha Siddiqui a été correspondant pour plusieurs médias internationaux. En 2014, il reçoit le prestigieux Prix Albert Londres pour son travail sur La guerre de la polio.
Taha Siddiqui a dû fuir le Pakistan en 2018 après avoir survécu à une tentative d’assassinat perpétrée supposément par les services secrets
de l’armée du pays afin d’en finir avec ses reportages d’investigation.
Exilé depuis en France, il poursuit son travail d’information et d’activiste via de multiples projets. Il enseigne également les droits de l’homme et le journalisme à SciencesPo Paris et continue d’écrire pour plusieurs journaux internationaux.
Il fonde en 2018 la plateforme Safenewsrooms.org, nominée en novembre 2018 par Reporters sans Frontières pour le prix de l'indépendance qui « récompense un journaliste, un média ou une organisation pour sa résistance aux pressions financières, politiques, économiques, religieuses ».
Taha Siddiqui a aussi fondé en 2020 à Paris the DISSIDENT club, un bar « where dissidents of the world meet », un café & bar où les dissidents du monde entier se retrouvent pour échanger et qui propose régulièrement des conférences, des expositions et des projections. Très naturellement, ce bar devient le titre de son autobiographie, Dissident Club.