Jacques Prévert n’est pas un poète
232 pages – Parution le 20 janvier 2017
prix éditeur : 32€
Des côtes méditerranéennes aux terrasses de Montparnasse, Jacques Prévert incarne l’avant-garde bouillonnante des années vingt.
Pour commémorer les 40 ans de sa disparition, la bande dessinée Jacques Prévert n’est pas un poète renoue avec cette époque mythique et dépeint avec une vitalité formidable la vie de cet artiste passionné.
De retour de son service militaire en Turquie, Jacques Prévert fréquente à Paris l’avant-garde des années vingt : Louis Aragon, Robert Desnos ou encore André Breton. Il écrit avec eux quelques-unes des plus belles pages du surréalisme. Ce mouvement, « beau comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d’une machine à coudre et d’un parapluie », éclatera finalement tandis que Prévert se met à côtoyer Giacometti, Carné ou Pierre Batcheff, qui l’entraîneront vers une carrière de scénariste et la création de la troupe Octobre. Proche également de Duhamel, Aragon ou Tanguy, celui qui fut poète malgré lui se place véritablement à la convergence des arts visuels et littéraires.
Après leur évocation de la vie de Boris Vian en bande dessinée sous le titre Piscine Molitor (éditions Dupuis),
Hervé Bourhis et Christian Cailleaux parviennent dans cet ouvrage à rendre vivant le panorama historique et artistique de la vie de Jacques Prévert :
Dans un livre formidablement foisonnant, insolent, inspiré, à l’image de leur sujet, Cailleaux et Bourhis nous disent que « Jacques Prévert n’est pas un poète ». Prévert, d’ailleurs n’est pas non plus un scénariste formidable, un parolier de chansons magnifiques, un inventeur littéraire hors pair, vu qu’il est, définitivement et pour toujours, un peu tout ça à la fois. François Morel
Éditions Dupuis / Aire Libre : Depuis 1988, ce label prestigieux a su élargir les limites de la bande dessinée et révéler les plus grands auteurs contemporains. Aujourd’hui, Aire Libre s’impose comme le lieu où le roman se dessine.