Antonin Artaud. Pour en finir avec le jugement de Dieu
CD1 : 40’38 – CD2 : 37’10 – Sortie 2001
prix conseillé : 25€
Cette émission qui fut enregistrée par Antonin Artaud fin novembre 1947, constitue ce qu’il est convenu d’appeler un «testament» de son auteur qui y voyait «enfin comme une première mouture du théâtre de la cruauté».
Artaud rédigea pour cette émission un manifeste du « théâtre de la cruauté » qu’il écarta en fin de compte, soit pour des raisons de minutage, soit parce qu’il ne souhaitait pas connoter ce « poème radiophonique » par allusion trop appuyée au théâtre. L’émotion était à son comble. On interdit sur-le-champ la diffusion de l’émission.
C’est à l’initiative de Marc Chalosse que quatre musiciens improvisent aujourd’hui à partir et autour de cet enregistrement radiophonique.
Le disque en vinyl a été samplé, scratché, modulé, bouclé en temps réel. Des sons additionnels ont été choisis, respectant les conditions musicales d’Artaud : percussions, xylohpones, gamelan, sons synthétiques, cloches d’église, déflagrations… Plus qu’une simple hommage, il s’agit pour des musiciens d’aujourd’hui de montrer l’actualité des conceptions musicales d’Artaud, souvent mal connues, dans un remix de son oeuvre propre.
Artaud/Chalosse. Pour en finir avec le jugement de Dieu.
On Marc Chalosse’s initiative, four musicians improvise from and around the radio recording of Antonin Artaud in late November 1947, commonly regarded as the writer’s « will », since Artaud saw it as « a first version of the theatre of cruelty, at last ».
The original vinyl record was sampled, scratched, modulated and looped in real time, while additionnal sounds (percussion, xylophones, gamelan, synthetic sounds…) were chosen with care to respect the author’s musical conceptions. The melodic element was naturally left aside for the same reason, to the benefit of rhythm, repetition and trance. Artaud’s radio show is thus re-issued in a remixed work, and the fact that some of today’s musicians lay their hands on this legendary recording must be regarded as a multiresonant event.