Bartók, Ravel, Kurtag, Coulais
Hélène Collerette, violon
Sortie le 12 mars 2021
prix conseillé : 15€
Hélène Collerette, violon | Cyril Dupuy et Ludovit Kovac, cymbalums.
À travers « Tzigane », « Sonate », « Mosaïque », « Huit duos » et « Danses populaires roumaines » – pour violon seul ou violon et cymbalum(s) – c'est à une transmutation que se livre Hélène Collerette : œuvres, inspirations, sources sensibles unies en une superbe interprétation.
Les « Danses populaires roumaines » (1915) sont une suite de six courtes œuvres pour piano composées par Béla Bartók, interprétée ici dans un arrangement pour violon et cymbalum. Bartók écrit en 1944 sa « Sonate pour violon seul » (une commande de Yehudi Menuhin) : le folklore omniprésent dans les « Danses populaires roumaines » est, dans cette monumentale sonate, complètement submergé par un vibrant hommage à la musique de Bach.
Maurice Ravel compose « Tzigane » en 1924. Pour ce « Morceau de virtuosité dans le goût d'une rhapsodie hongroise », Ravel a porté une attention particulière au timbre en choisissant un instrument rare pour accompagner la partie de violon : le luthéal, qui « permettait de reproduire la sonorité du clavecin, celle de la harpe ou du luth ainsi que, en combinant les uns et les autres, celle du cymbalum ». Dans cet enregistrement, Hélène Collerette a demandé à Ludovit Kovac et Cyril Dupuy de lui proposer un arrangement pour violon et deux cymbalums.
György Kurtág est notamment reconnu pour ses compositions de forme brève, ici les « Huit duos pour violon et cymbalum » (1961). Aucune trace de folklore, mais en utilisant un « zimbalo ungherese » allié au violon, c’est bien au niveau des timbres et des couleurs que Kurtág rend hommage à son patrimoine culturel.
Bruno Coulais a composé « Mosaïque » (2018) pour ce disque. Cette suite, d’une libre modalité, comporte plusieurs pièces de caractère poétique mettant en valeur la sonorité de l’instrumentiste.
Through “Tzigane”, “Sonata”, “Mosaic”, “Eight Duos” and “Rumanian Popular Dances” –for solo violin or violin and cimbalom(s)– the violin of consummate performer Hélène Collerette embraces transmutation in works inspired by deep-rooted emotive sources.
“Rumanian popular dances” (1915) a suite of six short works for piano composed by Béla Bartók, is performed here in an arrangement for violin and cimbalom. Bartók wrote his Solo violin sonata (a commission from Yehudi Menuhin) in 1944: The folklore omnipresent in the “Rumanian popular dances” is completely submerged in this monumental sonata by a vibrant homage to Bach’s music.
Maurice composed “Tzigane” in 1924. For this “virtuoso piece in the style of a Hungarian rhapsody”, Ravel, ever keenly attentive to timbre, chose a unique instrument to accompany the violin: the luthéal, an instrument “able to reproduce the sound of a harpsichord, the sound of a harp or a lute and, by a simultaneous combination of every register, the sound of a cimbalom.” For this recording, Hélène Collerette asked Ludovit Kovac and Cyril Dupuy to propose a version for violin and two cimbaloms.
György Kurtág is especially well-known for his compositions in short forms, here the “Eight duos for violin and cimbalom” (1961). There is no trace of folklore in the writing, but in using a “zimbalo ungherese” for these duos with violin, Kurtág is paying homage through timbre and colour to his cultural patrimony.
Bruno Coulais composed “Mosaïque” (2018) for this recording. This suite, freely modal in style, is made up of several poetic character pieces designed to highlight the sonority of the instrumentalist.
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Extrait et spot antenne