Quatre suites de Noëls. Claude Balbastre
1 CD 67'18
prix conseillé : 15€
La grâce et la candeur des vieux noëls populaires français variés par l’un des compositeurs préférés de l’Ancien Régime. Une interprétation originale alternant l’orgue, le clavecin et le piano-forte, selon l’usage courant dont Balbastre lui-même était familier.
Olivier Baumont,
Clavecin Benoist Stehlin (Paris, 1750) ; Forte-piano Heinrich Brod (Paris, 1798) ; Orgue Moucherel et Montbrun de l'église de Cintegabelle (1741).
Le Recueil de Noëls Formant quatre Suites avec ses Variations pour le clavecin et le forte piano, Dédie à Madame La Duchesse De Choiseul par M. Balbastre : la page de titre ne mentionne que le clavecin et le forte-piano pour jouer ces Noëls.
Mais l'accumulation des postes d'organiste du compositeur cités ensuite signale aussi, bien sûr, la possibilité d'exécuter ces œuvres à l'orgue, comme c'en était l'usage. Olivier Baumont choisi d'enregistrer ce recueil avec ces trois instruments pour donner ainsi à cette musique des aspects variés, liturgique ou profane. Pour des raisons de volumes sonores différents suivant les instruments, les deux premières suites sont jouées au clavecin et au forte-piano alternés, puis les deux dernières à l'orgue de l'église de Cintegabelle, sans mélanger l'orgue de tribune avec ces instruments « domestiques ».
Le choix entre clavecin et forte-piano a été déterminé suivant l'écriture même des Noëls, certains me semblant plus pensés pour le clavecin (comme le Noël IV de la Première Suitte ou le Noël III (le la Deuxième Suitte à l'ornementation typiquement « clavecinistique ») et d'autres plus pensés pour le forte-piano (comme le Noël I de la Deuxième Suitte aux figurations très pianistiques, notamment la quatrième variation). Ecoutons ainsi cette série de Noëls, « depuis longtemps Consacrés par les Suffrages du Public » comme l'écrit le compositeur lui-même, sur les trois instruments à clavier favoris de la France de la fin des Lumières.