Allons aux faits
Croyances historiques, réalités religieuses
272 pages – Sortie le 3 octobre 2016
prix éditeur : 18€
Durant l’été 2016, Régis Debray a réalisé deux séries d’interventions, l’une sur l’histoire et l’autre sur la religion. Il a ainsi clarifié et résumé, en termes simples, les travaux qu’il mène depuis plusieurs années sur diverses affaires temporelles et spirituelles.
Ce livre rassemble ces allocutions regroupées sous le titre « Allons aux faits », diffusées par France Culture lors de deux séries d’été inédites du 4 au 8 juillet et du 11 au 15 juillet 2016.
L’histoire ? Elle est censée nous découvrir la réalité des choses : elle nous dorlote avec de fausses croyances. Les religions ? Elles sont censées nous raconter des blagues : elles recouvrent de rudes vérités. Et si l’opium du peuple n’était pas là où l’on pensait ? Et s’il y avait, dans ce qui s’appelle histoire des vérités-mirages, et dans ce qui s’appelle religion, un mentir-vrai ? C’est à renverser de vieilles et paresseuses oppositions qu’invite ce récapitulatif, diffusé sur l’antenne comme un réveille-matin. » Régis Debray
Régis Debray est philosophe et écrivain, fondateur du courant de pensée de la médiologie, qui s’intéresse aux modalités de transmission de la culture dans nos sociétés. Il est également défenseur de la laïcité et de l’enseignement du fait religieux à l’école.
Depuis vendredi 2 septembre, écoutez Régis Debray chaque vendredi à 22h15 sur France Culture dans la nouvelle émission Les discussions du soir :
Encore et toujours attaché, selon le précepte de Machiavel, à la verità effetuale delle cose, je mettrais au programme de ces entrevues nocturnes, si Dieu et mon humeur me prêtent vie, le fait guerrier aujourd’hui.
Point de départ : le terrorisme. Toile de fond : les relations internationales, parce qu’essentiellement fondées sur des rapports de force. Seront par conséquent interrogés la place actuelle de la France sur la scène mondiale, et le rôle qu’elle pourrait éventuellement y jouer demain, au cas, improbable, où elle viendrait à retrouver son indépendance de jugement.
D’où le profil de mes visiteurs du soir : militaires, diplomates, stratèges – et le moins possible de célébrités intellectuelles (celles qui causent de tout sans l’expérience de rien).
Tout cela dans l’idée qu’une culture qui ferait l’impasse sur la culture de guerre (la plus ancienne, la plus résistante de toutes) ne serait qu’un éphémère nuage de mots – que France Culture se doit de dissiper pour honorer pleinement son titre. » Régis Debray