La dynastie des Couperin
CD 62’42 – Sortie le 21 octobre 2013
prix conseillé : 22€
Diapason d’Or 2013
Fantaisie sur la tierce du Grand Clavier Louis Couperin
Messe propre pour les Couvents de Religieux et Religieuses (1690) François Couperin
Dialogue entre le chalumeau et le basson avec accompagnement de flûtes au clavier d’en haut Armand-Louis Couperin
Louis XVIII ou le retour du bonheur en France op.14 Gervais-François Couperin
De Louis à Gervais-François Couperin, la trajectoire unique d’une dynastie de musiciens illustrant l’avènement, l’essor et la décadence de l’école d’orgue française, de Louis XIII à la Restauration. Autour de François «Le Grand», à l’apogée du classicisme, les extrêmes contrastés d’un art aussi sophistiqué que dévoyé par les soubresauts de l’Histoire.
L’orgue Jean-Boizard (1714) de l’Abbaye de Saint-Michel-en Thiérache est classé monument historique en 1950. Il est démonté pour être entreposé dans les ateliers des facteurs Haerpfer et Herman, chargés d’une restauration complète à l’identique en 1980. Le facteur Georg Westenfelder procède en 1992 au remplacement des claviers, avant d’être mandaté en 1996 pour restituer une soufflerie cunéiforme et entreprendre une révision totale de la tuyauterie ancienne dans la perspective de la conservation. Ces travaux se sont achevés en 1997.
André Isoir suit ses études musicales à l’école César Franck où il fut notamment l’élève d’Edouard Souberbielle. Il entre au Conservatoire National Supérieur où il obtient le Premier Prix d’orgue et d’improvisation à l’unanimité en 1960 dans la classe de Rolande Falcinelli. Il est ensuite lauréat de plusieurs concours internationaux et enregistre une cinquantaine de disques. Il est organiste émérite de Saint-Germain-des-Prés à Paris.
Tempéraments, la collection de l’Orgue et de ses musiques, est destinée à mettre en valeur les orgues historiques et consacre ses programmes non seulement au récital, mais aussi à la musique instrumentale ou vocale faisant appel à l’orgue et aux instruments les plus caractéristiques du XVIIe au XIXe siècle. Avec le soutien du département de l’Aisne et du site Abbatial de Saint-Michel-en-Thiérache.