Lancé en février dernier, cet appel à projets a recueilli près de 120 propositions. Chaque lauréat et lauréate bénéficie d’une bourse issue du fonds podcast France Culture – SACD et d’un accompagnement personnalisé pour la création de podcasts originaux de fiction. Evoluant dans des genres fictionnels divers, ces scenarii font fortement écho aux problématiques de notre société : les réseaux sociaux, l'intelligence artificielle (IA), la fin de vie ou... l'immortalité.
Avec cet appel à projets, France Culture et la SACD réaffirment leur ambition commune au service des œuvres de fiction :
- Favoriser l’émergence de nouveaux projets pour les autrices et les auteurs,
- Promouvoir la création et accompagner la démarche de financement des œuvres de podcasts originaux,
- Imaginer de nouvelles formes de création de fictions audio à fort potentiel sur les plateformes numériques et sociales.
Le jury était composé de :
- Blandine Masson, responsable du service fictions de France Culture
- Virginie Brac, scénariste et autrice
- Sophie-Aude Picon, réalisatrice de fictions à Radio France
- Céline Geoffroy, conseillère littéraire au service fictions de France Culture
- David Elkaïm, scénariste et réalisateur
- Elie Olivennes, auteur de podcasts
- Thibaud Martin, auteur scénariste, consultant scénario sur des podcasts orignaux de fiction
- Tidiane Thiang, réalisateur de fictions à Radio France
Les quatre projets lauréats
- Les influences de Claire Richard
Naima, une adolescente de 17 ans, s’effondre pendant un cours de sport, saisie de mouvements désordonnés qu’elle ne peut pas contrôler. A l’hôpital, les médecins ne trouvent rien. Le lendemain, plusieurs filles du même lycée présentent les mêmes symptômes…
Note de l’autrice : « Cette série s’inspire d’un fait divers, qui s’est déroulé en 2012 aux États- Unis. Dans la petite ville de Le Roy, en quelques mois, dix-sept jeunes filles ont été saisies de violents tics. Sous l’œil des médias, plusieurs explications se sont affrontées : phénomène d’hystérie collective, intoxication liée à la pollution environnementale, expression de traumas familiaux enfouis... Cette histoire m’a fascinée : parce qu’elle me semblait très révélatrice de notre époque (l’obsession autour des jeunes filles, l’affrontement de plusieurs "vérités"...) et parce qu’elle interrogeait la notion d’influence : comment distinguer ce qui nous traverse et nous contamine de ce qui serait "nous" ? J’ai transposé ce point de départ dans un lycée français, à l’ère de TikTok et de Chat GPT. »