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Prix du Roman des étudiants France Culture-Télérama
10ème édition
Appel à candidature : devenez juré et découvrez la sélection !
Lancé il y a 10 ans par France Culture et Télérama avec le soutien du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et du Centre national du Livre, le Prix du Roman des étudiants récompense chaque année un roman écrit en langue française issu de la rentrée littéraire de septembre, élu par un jury exclusivement étudiant.
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Les étudiants-jurés, sélectionnés dans toute la France et issus de toutes les filières pourront d’octobre à mi-décembre :
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Rencontrer les 5 auteurs au sein des universités participantes, des librairies partenaires et en ligne
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Partager avec les autres jurés sur les réseaux sociaux
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Élire et fêter le lauréat mi-décembre
Qui succèdera à Mathieu Palain, Lola Lafon, Emma Becker, Pauline Delabroy-Allard, Léonor de Recondo, Gaël Faye, Olivier Bourdeaut, Éric Reinhardt et Maylis de Kérangal ?
Pour devenir juré il faut être étudiant dans un établissement d'enseignement supérieur et candidater en envoyant une courte critique du roman de son choix (1500 signes espaces compris ou par vidéo d’une minute) en suivant ce lien : JE CANDIDATE
Candidature à envoyer avant le 9 octobre 2022 !
Les 5 romans en lice :
Les rédactions de France Culture et Télérama se sont réunies jeudi 8 septembre et ont sélectionné cinq romans, issus de la rentrée littéraire 2022, pour cette 10ème édition :
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Au vent mauvais de Kaouther Adimi (Editions du Seuil)
Leïla, Tarek et Saïd grandissent dans un village de l’est de l’Algérie, au début des années 1920. La première, mariée très jeune contre son gré, décide de se séparer et retourne chez ses parents, avec son fils, dans la réprobation générale. Tarek est un berger timide et discret. Saïd, lui, vient d’une famille plus aisée et poursuit des études à l’étranger. Tous deux sont secrètement amoureux de Leïla.
À travers les destins croisés de trois personnages, Kaouther Adimi dresse une grande fresque de l’Algérie, sur un siècle ou presque, de la colonisation à la lutte pour l’indépendance, jusqu’à l’été 1992, au moment où le pays bascule dans la guerre civile.
En salle de Claire Baglin (Editions de Minuit)
Dans un menu enfant, on trouve un burger bien emballé, des frites, une boisson, des sauces, un jouet, le rêve. Et puis, quelques années plus tard, on prépare les commandes au drive, on passe le chiffon sur les tables, on obéit aux manageurs : on travaille au fastfood. En deux récits alternés, la narratrice d’En salle raconte cet écart. D’un côté, une enfance marquée par la figure d’un père ouvrier. De l’autre, ses vingt ans dans un fastfood, où elle rencontre la répétition des gestes, le corps mis à l’épreuve, le vide, l’aliénation.
Claire Baglin est née en 1998. En salle est son premier roman.
Deux secondes d’air qui brûle de Diaty Diallo (Editions du Seuil)
Entre Paname et sa banlieue : un quartier, un parking, une friche, des toits, une dalle. Astor, Chérif, Issa, Demba, Nil et les autres se connaissent depuis toujours et partagent tout, dont le harcèlement policier qu’ils subissent quotidiennement. Un soir d’été, en marge d’une énième interpellation, l’un d’entre eux se fait abattre.
Diaty Diallo a grandi entre les Yvelines et la Seine-Saint-Denis, où elle continue d’habiter aujourd’hui. Deux secondes d’air qui brûle est son premier roman.
La vie clandestine de Monica Sabolo (Editions Gallimard)
« Je tenais mon sujet. Un groupe de jeunes gens assassinent un père de famille pour des raisons idéologiques. J’allais écrire un truc facile et spectaculaire, rien n’était plus éloigné de moi que cette histoire-là. Je le croyais vraiment. Je ne savais pas encore que les années Action directe étaient faites de tout ce qui me constitue : le silence, le secret et l’écho de la violence. »
La vie clandestine, c’est d’abord celle de Monica Sabolo, élevée dans un milieu bourgeois, à l’ombre d’un père aux activités occultes, disparu sans un mot d’explication. C’est aussi celle des membres du groupe terroriste d’extrême gauche Action directe, objets d’une enquête romanesque qui va conduire la narratrice à revisiter son propre passé.
GPS de Lucie Rico (Editions P.O.L.)
Ariane est une jeune femme en difficulté sociale et personnelle. Elle préfère rester cloîtrée chez elle, jusqu’au jour où Sandrine, sa meilleure amie, l’invite à ses fiançailles. Pour l’aider à se repérer et lui permettre d’arriver à bon port, Sandrine partage sa localisation avec elle sur son téléphone. Mais le lendemain, Sandrine a disparu. Elle ne répond plus au téléphone. Aucune trace d’elle. Sauf ce point GPS, qui continue d’avancer. Et qu’Ariane ne va plus quitter des yeux.
Lucie Rico est née en 1988 à Perpignan. Le chant du poulet sous vide, son premier roman, a reçu le Prix du roman d’écologie et le Prix du Cheval Blanc 2021. GPS est son deuxième roman.
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CONTACTS PRESSE
France Culture | Elodie Vazeix
Télérama | Caroline Gouin
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