« Mise en bouche » à Radio France avant la grande exposition consacrée aux liens qui unissent nourriture et bande dessinée à partir du 24 janvier 2024 à la Cité Internationale de la bande dessinée et de l’image d’Angoulême.
Que nous réserve la cuisine du futur ? C’est cette question que Radio France et la Cité internationale de la bande dessinée ont posé à sept binômes : une autrice de bande dessinée et un chef ou une cheffe qui produiront 4 à 6 planches originales. Une collaboration naturelle au regard des liens qui unissent bande dessinée et gastronomie depuis la naissance du neuvième art.
Avec les autrices Aurélia Aurita, Sole Otero, Maelle Réat, Emilie Gleason, Anne Simon, Léa Murawiec, Coco & les chefs et cheffes Alexandre Gauthier, Mauro Colagreco, Tatiana Levha, Alix Lacloche, Manon Fleury, Chloé Charles, Bertrand Grébaut.
Un accrochage de la Direction de la Musique et de la Création – Radio France, conçu en lien avec la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image à Angoulême sous le commissariat de Marine Bidaud (ancienne directrice associée du Fooding) et Mathieu Charrier (responsable de la programmation culturelle à la Cité de la BD).
Informations pratiques
Croquez, la bd met les pieds dans le plat
Du 25 mai au 20 août 2023
Entrée libre
Maison de la radio et de la musique
116 Avenue du Président Kennedy, 75016 Paris
Bd & gastronomie
Dès le début du XXe siècle, Winsor McCay publie sa série de comics strips Cauchemars de l’amateur de fondue au Chester. On a toutes et tous en tête les banquets qui concluent chaque album d’Astérix, la bouteille de whisky du capitaine Haddock, la morue aux fraises à la chantilly cuisinée par Gaston Lagaffe, ou la réplique culte d’Averell, le plus grand des Dalton répétant : « Jo, quand est ce qu’on mange ? ».
Mais il ne faut pas réduire la présence de la cuisine dans la bande dessinée à un simple élément caractéristique de ses héros ou de ses décors. Car au fil des années et des publications, la nourriture a aussi servi à témoigner en bande dessinée des évolutions et des excès d’une époque : en une du New Yorker, de Fluide Glacial ou de Charlie Hebdo… La bande dessinée devient même parfois introspective, révèle notre intimité, se glisse dans les cuisines des chefs ou dans les champs de nos agriculteurs … Le manga n’est pas en reste puisque la nourriture irrigue les pages de Naruto ou One Piece, deux des séries les plus vendues.