« Ce qui me vient à l’esprit en repensant à cette rencontre profonde et émouvante, c’est que Michel Plasson est un homme bouleversant d’amour pour les siens, pour les grands maîtres, pour la musique. Très émotif, il a accepté de feuilleter avec nous le livre de sa vie, chapitre après chapitre... Tantôt drôle, tantôt saturnien... En tous cas, d’une sincérité folle et finalement émouvant ! » Judith Chaine
C’est un prix de direction d’orchestre au concours de Besançon (1962) qui lance sa carrière ; et après trois années aux Etats-Unis à se former auprès des grands maîtres (Monteux, Stokowski, Erich Kleiber…), voici le jeune homme de retour en France. 1968, installation à Toulouse : y débute l’aventure d’une vie, et celle d’un orchestre que Michel Plasson va hisser en quelques années au rang des plus grandes formations musicales.
Avec l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, le chef enchaîne les concerts, les tournées triomphales à l’étranger - et un nombre sans précédent d’enregistrements discographiques. Au cœur de ce travail : le répertoire français - des grands titres aux partitions les moins connues - que Michel Plasson dirige et défend ardemment, et inlassablement.
Pour l’opéra, les plus grands noms rejoignent la Halle aux Grains pour enregistrer sous la baguette du chef français : Régine Crespin, Jessye Norman, José van Dam, Natalie Dessay, Roberto Alagna, Thomas Hampson…