Georgia Jarman, soprano
Connue aussi bien dans le bel canto que dans le répertoire contemporain, Georgia Jarman a interprété récemment, au Royal Opera House de Londres (Covent Garden) le rôle de Roxana dans Le Roi Roger de Szymanowski, à l’occasion d’une nouvelle production due à Kaspar Holten et dirigée par Sir Antonio Pappano. Elle faisait là ses débuts dans ce théâtre, où elle a ensuite été Agnès dans l’opéra Written on Skin de George Benjamin, rôle qu’elle a également interprété au Festival de musique de Pékin sous la direction de Lawrence Renes, ainsi qu’en compagnie du Mahler Chamber Orchestra, à l’Elbphilharmonie, sous la direction du compositeur. La saison dernière, elle a fait ses débuts dans le cadre des BBC Proms, y interprétant les Chants d’amour de Hâfiz de Szymanowski en compagnie du BBC Scottish Symphony Orchestra sous la direction d’Ilan Volkov. Elle a chanté également pour la première fois à la Biennale de Venise, en ouverture de festival, de nouveau dans Written on Skin de Benjamin. À Covent Garden, elle a également été Musetta (La Bohème) dans une mise en scène de Richard Jones. Au printemps 2019, elle s’est produite dans Lessons in Love and Violence de Benjamin, dans la mise en scène de Katie Mitchell, au Staatsoper de Hambourg (où elle faisait ainsi ses débuts) et à l’Opéra national de Lyon.
Parmi les autres points forts de sa carrière : ses débuts à l’Opernhaus de Zurich dans le rôle de Musetta (La Bohème), Helena dans A Midsummer Night’s Dream de Britten à l’Opéra de Philadelphie. Et précédemment : le rôle-titre de Lucia di Lammermoor à l’Opéra national de Bordeaux, Gilda (Rigoletto) pour ses débuts au Festival de Santa Fe, les quatre personnages féminins des Contes d’Hoffmann d’Offenbach dans une production de Richard Jones à l’English National Opera, le rôle-titre de Maria Stuarda au Washington Concert Opera et celui de Manon à l’Opéra de Malmö. Dans le répertoire de bel canto, elle s’est également produite à plusieurs reprises au Summer Music Festival de Caramoor (États-Unis), avec l’Orchestre de St. Luke’s, où elle a abordé le rôle de Zenobia dans un opéra de Rossini rarement représenté, Aureliano in Palmira, mais aussi ceux de Norina (Don Pasquale) et d’Amina (La sonnambula).