« Je respecte pleinement le droit de grève, je peux comprendre l’inquiétude des journalistes. Chaque évolution amène des remises en question. Je les accepte. Toutefois, je tiens à préciser qu’il y a eu aujourd’hui deux préavis de grève différents : le premier sur une journée nationale d’action déposée par la CGT, n’étant pas basé sur les mêmes revendications que le préavis de grève déposé par le SNJ qui a mobilisé 47,34% de journalistes du réseau (151 sur un total de 319).
Je tiens aussi à souligner qu’il n’y a pas de réformes à France Bleu, mais une évolution qui s’inscrit dans la continuité du plan d’action engagé en 2008 basé sur les valeurs de la radio généraliste de proximité que nous sommes et que nous resterons.
Le travail entamé depuis plusieurs mois a consisté à réunir d’août à novembre 2013 l’ensemble des 150 cadres du réseau. A l’issue de 15 réunions organisées successivement en régions et à Paris, nous avons défini ensemble un avenir partagé.
Ces préconisations (rythmique des titres, et interactivité locale) étant différentes dans les grandes agglomérations et dans les zones rurales, l’objectif n’est pas de faire la même chose à Lille qu’à Pau. Cette stratégie a vocation de s’appliquer à tout le réseau, chaque fois que cela est possible. Aujourd’hui, chaque rédacteur en chef et chaque directeur travaille en concertation avec son équipe pour être dans la continuité de ce plan d’action.
Le réseau France Bleu, fort d’une rédaction de 350 journalistes, peut compter sur mon attachement au travail effectué sur le terrain par l’ensemble des équipes : reportages, extérieurs, qui sont l’ADN de ce réseau. »