Avec « Fragments », Yves Rousseau convoque les souvenirs de son adolescence, lorsqu’il découvrait, au mitan des années 70, le rock progressif de King Crimson, Pink Floyd ou Genesis. Ni relectures, ni arrangements, les compositions originales renouent avec l’émotion des premières écoutes. En s’entourant de partenaires choisis pour leur ouverture, le contrebassiste alchimiste élabore son grand œuvre.
En finnois, majakka signifie phare, et l’on est saisi par l’évidente clarté qui se dégage de ce nouveau quartette réuni par le pianiste explorateur Jean-Marie Machado, où se mêlent les timbres du saxophone, du violoncelle et du zarb iranien.